Située à l’extrême-est du Canada, Terre-Neuve-et-Labrador jouit d’une pluralité culturelle riche.
Il s’agit de l’une des premières régions à avoir accueilli des Européens en Amérique du Nord. St. John’s ou encore Port-au-Port, ces deux territoires abritent des communautés francophones et acadiennes. Ne manquez pas de les rencontrer!
St John’: centre de la communauté francophone dans la région terre-neuvienne
Capitale de la région Terre-Neuve-et-Labrador, St. John’s est la première ville à avoir accueilli une présence européenne sur les terres canadiennes. Aujourd’hui, St. John’s est la ville où l’on recense le plus de francophones dans la région. Au début de son histoire, l’île de Terre-Neuve a été marquée par la rivalité entre les deux nations qui y cohabitaient: les Anglais au nord et les Français au sud. Malgré quelques conflits, cette cohabitation s’est poursuivie jusqu’au traité d’Utrecht de 1713 puis, l’île est totalement devenue britannique. Cependant, cette identité franco-terre-neuvienne est encore belle et bien présente.
Les communautés francophones sont toute l’année mises en avant à travers divers événements.
Le Festival Folk de Terre-Neuve-et-Labrador anime la saison estivale en mettant essentiellement sous les projecteurs, des artistes francophones et francophiles. Quelques artistes anglophones foulent tout de même la scène ce qui offre chaque année une véritable mixité artistique. Un autre festival mettant la culture francophone locale en avant est le Festival du Vent. Celui-ci se déroule chaque automne et les participants peuvent assister à des spectacles musicaux, théâtraux ou de cirque en français.
Mais ce n’est pas tout! L’association communautaire francophone de St. John’s organise aussi des activités telles que des groupes de lecture, des cours d’écriture ou encore des séances de cinéma francophone. Et le journal Le Gaboteur est le seul média écrit francophone de la province qui couvre l’actualité locale, nationale et internationale.
Aujourd’hui, St. John’s recense environ 1335 francophones d’origines diverses: Québécois, Acadiens, Saint-Pierrais, Européens et Africains, sans oublier les plus de 17 000 anglophones francophiles qui contribuent activement à la préservation de la mémoire des communautés francophones.
Port-au-port: le berceau de la francophonie à l’ouest de la région
A quelques kilomètres, sur la côte ouest de Terre-Neuve-et-Labrador, Port-au-Port est elle aussi l’une des premières villes à avoir été fréquentée par les Français en Amérique du Nord et qui jouit aujourd’hui d’un patrimoine francophone fort.
Le Monument aux Acadiens, le musée Cercle des Mémoires ou encore le Festival folklorique vous plongeront véritablement dans l’ambiance francophone de la région.
En traversant la Route des ancêtres français (route 463), il est possible de découvrir les trois communautés francophones de la péninsule: Cap-Saint-Georges, La Grand’Terre et L’Anse-à-Canards (Black Duck Brook).
A l’origine de ces communautés se cachent de nombreux pêcheurs français et basques qui fréquentaient les eaux poissonneuses au large des côtes de la région.
A l’époque, ils avaient érigé des installations temporaires sur le rivage pour sécher leurs poissons. L’île Rouge, face à La Grand’Terre, servira longtemps de port d’attache à des centaines de pêcheurs saisonniers.
Aujourd’hui, c’est près de 700 francophones qui sont installés dans la péninsule de Port-au-Port, pour la plupart descendants d’Acadiens et de pêcheurs français!
Nous espérons que vous avez apprécié cet article et qu’il vous a donné envie de découvrir les communautés francophones de Terre-Neuve-et-Labrador. Pour plus d’inspirations, n’hésitez pas à consulter notre site. Vous y trouverez des idées d’activités par province et territoire.
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